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Boîte à outils en communication

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Un dépliant est un document imprimé qui peut servir à un usage publicitaire, commercial ou informatif et dont l’apparence varie en fonction du pliage choisi (accordéon, fenêtre, porte-feuille…) Pour un organisme à but non-lucratif, cet outil de communication peut servir à faire la promotion d’un programme, d’un projet, d’une activité ou d’un service particulier. Le dépliant se veut donc un outil de référence sur un sujet particulier (AOMGMR, 2001).

UN SUJET = UN DÉPLIANT

Qui? Quoi? Pourquoi? Comment?

Avant de débuter la rédaction du dépliant, il est impératif de répondre aux questions suivantes: qui?, quoi?, pourquoi?, et comment? Ces questions permettent de bien diriger les propos de l’ensemble du dépliant. Plus précisément, la question qui? permet de s’assurer de bien cerner le public cible. La question quoi? permet de cibler les informations à transmettre. Le pourquoi? sert à bien déterminer quel est le résultat visé et le comment?, le ou les moyens à utiliser afin d’atteindre ce résultat (Dupont, 2001).

Le contenu et la forme

Pour être efficace, le message d’un dépliant doit être simple et succinct. Luc Dupont, professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa et spécialiste des médias et du marketing, propose de ne pas aller au-delà de 250 mots. Le titre devrait également être concis (maximum de 7 mots), afin de permettre au message d’être retenu facilement et bien compris. Selon l’auteur, le taux de lecture diminue rapidement chez un individu au-delà d’une cinquantaine de mots. Par conséquent, afin d’enrayer cette réalité, il est conseillé d’insérer plusieurs intertitres dans le corps du texte. Cela permet d’alléger le texte et d’encourager la lecture. Au niveau de la police, il est suggéré d’utiliser des caractères facilement lisibles et d’éviter l’italique et les majuscules dans le corps du texte. Les textes sur fond d’images ou de photos sont également à proscrire, car ils sont difficiles à lire (Dupont, 2001). Il en est de même pour les lettres de couleurs pâles imprimées sur un fond foncé.

Les images

Il est essentiel de travailler le message et le texte d’un dépliant. Cependant, c’est l’aspect visuel qui permettra au produit fini d’être attrayant et de se démarquer. Toujours selon Luc Dupont, le visuel d’un dépliant doit occuper au moins 50 % de l’espace. Les images permettent de renforcer les propos et, parfois, de diffuser d’autres messages. Il ne faut donc pas les sous-estimer. Selon l’auteur, une grande image attire davantage l’attention que plusieurs petites. Dans la mesure du possible, les photos représentent un meilleur choix que les dessins, car elles sont plus réalistes et donc plus crédibles. Le logo de l’organisation doit également être mis en évidence. (Dupont, 2001).

Trucs et astuces

Utiliser les images du ROBVQ

Même si les photos constituent souvent un meilleur choix que les dessins, ces derniers sont souvent utiles pour expliquer des concepts. Si vous êtes membre d’un OBV et que vous êtes inscrit au site du ROBVQ, vous pouvez utiliser les images que le ROBVQ a fait faire pour vous aider à créer vos outils de communication. Pour ce faire, veuillez vous rendre sur votre Espace Personnel. Vous pourrez ainsi accéder à un dessin de bassin versant et de sous-bassin, à l’image d’une table de concertation, à une représentation de la comparaison entre un bon et un mauvais aménagement, à une illustration expliquant ce qu’est la ligne de partage des eaux et à plusieurs autres.

Zoom sur les OBV :

COBALI

Le dépliant du COBALI

L’Organisme de bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI) s’est doté d’un dépliant corporatif qui remplit plusieurs critères présentés ci-haut. L’objectif principal du dépliant est de décrire l’organisme de bassin versant de la rivière du Lièvre, et l’objectif secondaire est de définir ce qu’est un bassin versant. Sur la page couverture, il y a une magnifique photo de la rivière avec le titre «Ceci n’est pas seulement une rivière…», ce qui suscite l’intérêt du lecteur. À l’intérieur du dépliant, il y a deux grandes images et une mise en page aérée. Le texte ne dépasse pas les 250 mots suggérés. Finalement, le logo de l’organisme est présent de manière évidente sur les deux couvertures et ses couleurs influencent l’ensemble des couleurs du dépliant. Pour consulter le dépliant appuyer ici.

Les défis

Plusieurs défis peuvent décourager les organisations désireuses de se munir d’un tel outil de communication. Il faut d’abord trouver un rédacteur habile qui possède un bon esprit de synthèse et de vulgarisation (AOMGMR, 2001). Le choix du graphiste influencera également la qualité du produit final.

Aussi, la production d’un dépliant peut s’avérer coûteuse pour un organisme à but non lucratif. Il faut prévoir un budget pour la conception du dépliant (rédacteur, graphiste, photos), un budget pour l’impression et un budget pour la distribution de celui-ci.

Trucs et astuces

Avoir une stratégie de diffusion

Lors de la réalisation d’un dépliant, il faut absolument se munir d’une bonne stratégie de diffusion, sinon l’aventure pourrait se résulter en échec. En effet, le dépliant devient utile dans la mesure où il tombe entre les mains du public visé.